Les classifications nosographiques contemporaines ne permettent plus de différencier les trois grandes structures psychiques constituant l’arsenal de la clinique : névrose, psychose et perversion.
À son arrivée au monde, désiré ou non, l’enfant est sexué, inscrit dans une filiation et défini par les discours des autres dont il devient parfois l’objet. Pour se singulariser, il lui faudra perdre cette position d’objet. Face à cette perte, plusieurs logiques : accepter ce manque et le contourner (la névrose), le rejeter et construire une alternative délirante (la psychose), ou le nier et en jouir inconditionnellement (la perversion). Savoir distinguer l’ensemble de ces structures fera l’objet du premier module. Il permet aux professionnels une meilleure lecture des sujets qu’ils accompagnent et ainsi l’ajustement de leur posture.
Le deuxième module se centre sur les psychoses paranoïaques et schizophréniques. En effet, savoir les distinguer des troubles du comportement ou des troubles “dys”, occuper la place qui ne persécute pas et qui permet au sujet de se créer un corps, constituent les objectifs majeurs de ce module. Nous aborderons ainsi chaque sujet en fonction de sa structure psychique afin de ne pas déclencher de phénomène d’intrusion ou de défaire une construction vitale. En déclinant les différentes modalités du lien à l’autre, le troisième module mettra l’accent sur la distinction des réponses à apporter aux sujets, pour tempérer l’urgence et l’exigence de certaines situations.